Re: Partie - "La route des Coche-monts"

[Tekram]

S'adressant alors à la cantonade, Alonarg parle en ces termes :

« Je pars vers Deux-Rivières sur le champ. Si d'autres voyageurs ou personnes qui ont affaire là-bas veulent m'accompagner, je leur propose de faire la route avec moi. A plusieurs, le trajet sera plus aisé et moins dangereux. »

[Hermione Bellevue]

Je me dirige également dans cette direction, je serai ravie de ne pas faire route seule, mon nom est Elly, Elly Plugnotte, enchantée

[Tekram]

Affichant un sourire, Alonarg répond ainsi :

« Damoiselle Elly, je suis heureux de faire votre connaissance. Je serais également enchanté de faire la route avec vous. »

Puis, s'adressant au garde, il lui demande :

« Le baron réside-t-il à Deux-Rivières en cet instant ? Et à qui dois-je m'adresser pour lui demander audience ? »

[Vermer]

« Oui, le baron est à Deux-Rivières, mais il ne reçoit pas n'importe quel vagabond » lance le garde avec un regard condescendant. « Allez-donc à l’auberge de Deux-Rivières, c’est là qu’ils ont installé l’officine de recrutement. Ça m’étonnerait qu’ils vous trouvent d’aucune utilité, mais bon…
Allez, faites avancer ce cochon maintenant, les patates attendent… Allez, allez… » dit le garde avant de s’éloigner avec le paysan et son cochon.

La route s’éloigne du camp du lac en sinuant à travers les collines, en direction de la majestueuse chaîne montagneuse des Croche Monts.

La journée est belle et ensoleillée. La route est parcourue sporadiquement par quelques voyageurs allant dans un sens ou l’autre.

(Vous pouvez vous décrire et discuter un peu si vous voulez)



La nuit tombe paisiblement alors que vous cheminez toujours à travers les paysages de base montagne. La route suit toujours le cours de la Rieuse qui est maintenant un bruyant petit torrent de montagne.

Bientôt vous apercevez devant vous les faibles lumières des maisons de Deux-Rivières qui rivalisent mollement avec la majesté du ciel étoilé.

[Tekram]

Alonarg chemine d'une démarche sautillante, frappant de son bâton de marche les cailloux qui lui paraissent le mériter. Il s'entretient avec Elly, lui décrivant la région qu'il a l'heur de connaître un peu et se met à la comparer aux fleurs printanières qu'ils peuvent apercevoir sur le chemin. Mais les métaphores florales qu'il emploie pêchent parfois par excès de science, non qu'il veuille l'étaler, mais il ne parvient pas à mettre un terme à ses envolées botanico-séductives.

[Hermione Bellevue]

Elly écoute avec attention les paroles d'Alonarg sur la région, jusqu'à demander des précisions sur les différentes frontières alentours essayant de se les représenter mentalement.

Je m'essaie à la cartographie Alonarg, j'ai déjà quelques ébauches mais rien de convainquant

Elle observe scrupuleusement le paysage et sourit timidement après chaque tentative de séduction ne sachant pas trop si c'en est réélement mais apprécie cette compagnie.

Vous me semblez être un érudit ? Je ne connais que quelques légendes mais je sais écrire !

[Tekram]

« Chère Elly, je suis charmé d'apprendre que vos talents comprennent l'usage de la plume et du dessin. Je ne saurais moi-même prétendre être un érudit. J'ai quelques rudiments de médecine et de chirurgie, mais ma passion est la botanique, l'herboristerie pour être plus précis. Mère Nature et les dragons qui nous rêvent nous octroient parfois de découvrir des plantes aux stupéfiantes propriétés. »

Ce disant, Alonarg a scruté les alentours du chemin, espérant bien y trouver quelques spécimens de plantes utiles.

« Par ailleurs, j'ai quelques prétentions à user de la flûte pour en tirer quelques notes. Si cela vous est agréable, je vous en jouerai, mais il s'agira sans doute d'un bien piètre témoignage de ma part à votre charme. Mais nous voici arrivés à Deux-Rivières. Il va nous falloir trouver où nous loger. »

[Vermer]

Deux-Rivières est une petite bourgade de montage d’environ un centaine de chaumières à en juger par le nombre des pales lueurs aux fenêtres des obscures bâtiments. La Rieuse traverse la bourgade en un doux rugissement de flots blancs.

Devant vous, se dressent les premières granges sombres et un vif feu de camp brûle joyeusement sur le bord de chaussée.
A votre approche les trois gardes qui se réchauffaient autour du feu vous interpellent.

“ - Vous arrivez bien tard mes gaillards... A cette heure-ci, vous ferriez aussi bien d’aller dormir dans la grande grange avant d’aller vous présenter à l’officine demain matin...”

Les gardes portent les même bliauds pourpres brodés d’une tour jaune que celui du garde au bord du lac.

[Tekram]

« Messires, je vous salue, je suis Alonarg et voici Elly. Effectivement, nous désirons trouver le gîte et nous saurons bien nous contenter de cette grange. Mais dites-moi, j'ai ouï dire que le baron était malade ? De quoi souffre-t-il céans ? Car je suis mire de mon état et peut-être serais-je en mesure de soulager ses souffrances. A qui dois-je donc m'annoncer pour lui demander audience ? »

[Vermer]

"Je me demande bien qui vous a raconté cela...
Le Baron malade ?
Cela ne tient pas debout...
C'est plutôt sa femme qui ne va pas trop èa c'que l'on dit... Je ne sais pas si quiconque puisse y faire grande chose mais vous pouvez toujours demander à l'officine demain matin... L'officine c'est la ou il y a l'enseigne de l'auberge, ils se sont installés dedans...
Pour dormir, vous pouvez dormir dans la grande là, juste derrière..."

[Tekram]

« Le gîte nous paraît assuré, rétorque Alonarg, en revanche le couvert ne l'est pas. Serait-il possible, sans abuser de votre temps, de savoir où nous pourrions nous restaurer après cette longue route ? »

[Vermer]

- A cette heure la, il y’a plus rien... Il vous faudra attendre le petit matin et aller a la soupe sur la place du village. Vous trouverez facilement, c’est la ou tout le monde fait la queue...

Apres une éventuelle petite conversation vous vous dirigez, fourbus par votre journée de marche, vers la grange pour y dormir.

Les deux battants de la grande porte sont fermés et vous entrez par la petite porte individuelle. C’est une grange à foin et vous entendez de nombreux ronflements.
Il ne fait pas complètement sombre car au fond de la grange trois hommes jouent aux dés en chuchotant à la lumière de bougies.
Des toiles ont été tendues dans l’un des coins délimitant probablement le coin pour les femmes.
Vous remarquez alors que l’on vous observe.
En effet, au dessus de vous scintillent les yeux d’un vieillard qui vous scrute depuis les hauteurs d’un immense tas de ballots de foin.

[Tekram]

Alonarg fait un signe de tête à l'ancien qui les observe, comme pour lui signifier qu'il a noté son attention. S'approchant de lui, il chuchote alors : « Bien le bonsoir, Messire, vous ne dormez pas encore ? Nous venons d'arriver ici et nous souhaiterions nous reposer. Savez-vous où nous pourrions nous installer ? »

[Vermer]

Le vieux à soudain l’air inquiet et lance nerveusement des regards à droite et à gauche.
Puis, il vous fait signe de monter le rejoindre de sa main décharnée. Il pointe le coté du tas de foin comme pour vous indiquer de monter par l’arrière ou quelque chose de semblable.

Les joueurs de dés au fonds de la grange vous ont aussi finalement remarqué et vous observent en biais, curieux de voir ce que vous fabriquez à cette heure tardive.

[Tekram]

Alonarg baille ostensiblement et dit en chuchotant, à l'adresse des joueurs de dés : « Je m'en vais donc me coucher dans ce tas de foin qui me tend ses bras. »

Il cherche alors à trouver l'échelle et à y grimper.

[Vermer]

Bon, il est assez difficile de maintenir le rythme de la partie par forum (un nouveau joueur devrait se joindre)...
L'autre jour je suis tombé sur cette vidéo:
Cette partie n’est terrible mais le concept m’intrigue...

Est-ce que cela vous tente de transférer la partie par forum en une partie en ligne avec Skype ? On jouerait peut être 1h ou 2h par semaine ou tous les 15 jours… On pourrait être flexible sur l’horaire (vu que l’on est tous sur des fuseaux différents)…

[Tekram]

Je ne travaille pas sous windows, désolé. Sinon, pour Skype, pourquoi pas...

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